09 de dezembro de 2007
sexta-feira, 14 de dezembro de 2007
"Happy Peppers: Por uma Vida Orgânica - Parte 1", por Breitner Tavares.
09 de dezembro de 2007
"Happy Peppers: Por uma Vida Orgânica - Parte 2", por Breitner Tavares.
terça-feira, 11 de dezembro de 2007
XVI Encontro Nacional de Estudos Populacionais Tema Central: As Desigualdades Sócio-Demográficas e os Direitos Humanos no Brasil
Les mots du développement :genèse, usages et circulations
Appel à communication
Depuis le début des années 1980, les politiques, comme les recherches, consacrées à la question du
développement ont été les champs d’une rupture radicale.
D’une part, en effet, l’échec des politiques d’industrialisation et de croissance à caractère « autocentré »
déployées à partir de la fin des années 1950, dans nombre de pays « en voie de développement », y a entraîné de
nouvelles stratégies de transformation économique et sociale, où la promotion de la propriété privée et la
« libéralisation » des prix, des échanges et des mouvements de capitaux tiennent désormais une place centrale.
De ce point de vue, les réformes économiques mises en oeuvre dans des pays à structures politiques aussi
distinctes, voire opposées, que la Chine communiste (dès 1978), l’Inde (à partir de 1984), le Mexique et la
Turquie (au milieu des années 1980), l’Iran islamique (depuis 1989), ou encore l’Egypte (depuis la fin des
années 1980) sont quelques exemples saillants, parmi bien d’autres, qui portent témoignage de la convergence,
bien avant l’effondrement du système soviétique (en 1991), des politiques de développement vers des modèles
économiques et sociaux ayant pour matrice commune « l’économie de marché ».
D’autre part, dès le début de la décennie 1980, cet infléchissement des politiques entre en interaction avec
l’évolution des idées, en sorte que l’éclipse des modèles de développement à orientation « radicale »
(d’inspiration marxiste et/ou nationale…) a pour corollaire l’abandon de leurs présupposés doctrinaux,
idéologiques et théoriques. D’où la disparition massive, dans la littérature hétérodoxe axée sur le développement,
des catégories analytiques, à vocation à la fois positive (comme l’« échange inégal » et l’« accumulation
dépendante ») et normative (comme le « changement social »), immanentes à ces modèles et dominantes jusqu’à
la fin des années 1970.
C’est dans un tel contexte de métamorphose des politiques et des idées que surgissent, à l’orée des années
1990, de nouveaux concepts et de nouveaux termes qui structurent désormais le champ des études centrées sur le
thème du développement. Et le but de ce colloque est de réfléchir aux conditions qui régissent la production,
l’utilisation et l’évolution des « mots » et des discours relatifs au développement depuis cette période. Pour ce
faire, ce colloque sera placé sous le signe d’une approche pluridisciplinaire, rassemblant les diverses disciplines
des sciences sociales, en particulier, le droit, la science politique, la sociologie, l’anthropologie, la sociolinguistique,
la géographie et l’économie. Il insistera sur la valeur heuristique du terrain et de la pratique
d’acteurs impliqués dans des « actions » de développement, dans la recherche « sur » le développement, en
relation directe avec les usagers des mots. Ce faisant, on essaiera de percer à jour, au sein des champs politique,
social et économique, le rapport des divers groupes sociaux, des détenteurs des pouvoirs (politique et
économique), ainsi que des différentes « autorités » et institutions, aux vocables du développement. Il s’agit, en
d’autres termes, de s’interroger sur les médiations au travers desquelles une fraction de ces agents forge et
façonne les notions du développement, tandis que d’autres les reçoivent, les intègrent, ou, au contraire, les réinterprètent,
en leur assignant, le cas échéant, de nouvelles significations en marge de leur sens originel. Le
colloque tentera donc également de clarifier les présupposés théoriques et méthodologiques mobilisés dans
l’usage, la circulation, la production, l’adoption, l’emprunt, etc. de ces vocables.
Depuis quelques décennies, les mots du développement changent. Aujourd’hui, on parle moins « d’échange
inégal » et plus « d’ajustement structurel », moins de « politique industrielle » et plus de « stabilité
macroéconomique », un concept attrayant mais flou, « développement durable » fait irruption… Qui ne voit que
ce changement dans les mots correspond à des changements dans les choses ? En fait, le changement dans les
mots indique un changement dans la manière de voir les choses, dans la manière de définir (de poser) la question
du développement – et par conséquent les politiques à mettre en place. Ainsi, un certain lexique est utilisé pour
parler du développement. Ce vocabulaire n’est évidemment pas neutre dans la mesure où il est l’indicateur des
façons de concevoir les problèmes du développement, les priorités et les politiques à mener dans les pays
concernés. Il nous renseigne aussi à propos des acteurs qui parlent du développement. Le pouvoir des mots du
développement de mettre en forme les maux du développement, c’est-à-dire de les porter à l’existence d’une
certaine manière et pas d’une autre, charrie nécessairement des enjeux décisifs. On ne s’étonnera donc pas qu’ils
soient l’objet de grandes rivalités entre les acteurs académiques, politiques et professionnels qui parlent au nom
du développement. Autrement dit, les mots du développement nous en apprennent au moins autant sur ses
acteurs et ses politiques que sur le Développement lui-même.
C’est pourquoi, on se propose de saisir ici le développement du point de vue d’une construction discursive,
idéelle, politique et culturelle d’une certaine réalité sociale par un ensemble d’acteurs qui composent le champ
du développement, et qui varie selon les contextes (historique, politique, économique, social, académique, etc.)
internes et externes à ce champ. Bien sûr tous les acteurs ne sont pas égaux dans le champ du développement :
les uns sont surtout des producteurs de mots, d’autres plutôt des propagateurs, d’autres enfin sont voués à se les
voir appliquer ; certains imposent, ou tentent de le faire, d’autres subissent, ou croient le faire, résistent,
combattent pour des contenus sémantiques lourds d’effets performatifs. La signification des mots du
développement peut évoluer en fonction de leur trajectoire, de leur utilisation et de leur réappropriation par les
différents acteurs. Le développement a ainsi l’histoire de ses mots et des politiques qu’ils induisent. La
complexité des processus de production, de circulation et de réception des mots du développement, celle des
processus par lesquels ils produisent leurs effets, appellent à l’évidence une lecture pluridisciplinaire.
Les mêmes vocables sont utilisés dans différentes sphères – disciplinaires, professionnelles, linguistiques,
culturelles, juridiques, historiques…- mais n’ont pas forcément le même sens : il peut y avoir désaccord de
divers points de vue : idéologique, étymologique, fonctionnel… Dans le domaine du développement, ces sphères
et leurs usages des mots sont en interaction, et il peut en découler des malentendus, des désaccords, voire des
conflits de reconnaissance, de prééminence, non seulement autour du sens d’un mot, mais aussi de la part du
corps disciplinaire, institutionnel, et professionnel qui le promeut.
Ces deux postures épistémologiques structureront l’organisation du colloque, dont l’objet sera d’étudier le
procès de formation/transformation et les usages des mots du développement, sur un plan théorique, mais aussi
à un niveau intermédiaire, inscrivant la naissance et les mutations des mots du développement dans le cadre des
expériences nationales, institutionnelles, professionnelles qui les sous-tendent.
Parmi ces mots peuvent figurer ceux de « capital social », « informel », « gouvernance », « développement
durable », « sustainability », « participation », « société civile », « rente », « communauté », « solidarité », ou
encore « genre », « droits » (de l’homme, humains, sociaux, de propriété…), planification, dépendance,
transition, modes de production… : des mots marqués par leur origine, leur polysémie, leur oubli ou
marginalisation parfois puis leur réémergence, leur euphémisation. Certains ont donné corps à des écrits déjà
bien nombreux ; d’autres, pourtant moins répandus et moins analysés, pourraient également être retenus pour
leur pertinence, mais aussi pour leurs implications dans la réalité, et parce que tout n’a pas encore été dit sur la
pluralité des champs qu’ils recouvrent, et les enjeux qu’ils portent : il en est ainsi, entre autres, de « sécurité »
(qui fait l’objet d’usages militaires versus des usages dans le domaine du développement…),
d’« empowerment », ou encore d’« humanitaire » (pour les ONG laïques versus chrétiennes versus islamistes),
de « décommodification ».
1 - Les acteurs des mots du développement . On privilégiera ici une entrée par les acteurs dans une
perspective à la fois historique et dynamique : quelles sont les catégories d’acteurs sociaux, d’autorités,
d’institutions et de pouvoirs à l’origine de l’élaboration, l’imposition et l’institutionnalisation de ces mots ?
Corrélativement, perce la question du sens de ces derniers. Car, à peine « produit », chaque mot constitue,
potentiellement, un objet de discorde et, partant, un opérateur de conflits de légitimité et d’hégémonie. Dans
cette perspective, qui est le plus légitime à dire le sens de chaque terme ? Qui a la puissance de s’approprier,
normaliser une définition, l’imposer aux acteurs d’un domaine ? Les outils, les arguments, les références, voire
les « armes », mobilisés dans ces conflits sont divers : retours au sens « originel »; classement des producteurs de
mots et de leurs usagers en fonction de leur capital symbolique et politique, leur langue (du moment que
accountability ou capability sont intraduisibles en français, ce sont ceux qui parlent anglais qui en connaissent le
vrai sens) ou selon le degré de leur reconnaissance (les chercheurs sont plus à même de décider ce que le mot
veut dire que les opérateurs, les savants que les profanes, les anglophones que les autres, etc…) ou encore selon
leur pouvoir (la définition administrative ou juridique pourrait être prééminente parce qu’elle a le plus d’effet
dans la réalité, et qu’elle est la plus rigide). Il convient, par ailleurs, d’appréhender les « faits » au prisme des
enjeux, des discours et de leurs effets : comment crée-t-on une réalité en inventant une catégorie, pourquoi et
comment la capacité linguistique est-elle devenue fondamentale pour certains acteurs (ONG, experts, etc…) ?
Comment les enjeux de communication sont-ils mis en oeuvre ; qui s’adresse à qui et comment (en quelle langue,
au travers de quels médias) ; et, finalement, qu’est ce qui se dit ? Comment se construit une dynamique
d’amplification des effets d’hégémonie (par des financements de programmes, la mainmise sur des outils de
communication…) ?
2 – L’agir des mots du développement. Dans cet axe, l’entrée privilégiera les mots eux-mêmes et leurs effets
performatifs, inscrits dans le cadre des espaces et des champs politique, économique et social où ils se
déploient. En évitant d’imposer la seule légitimité historique, supérieure, on tentera de retracer les trajectoires
des vocables : en d’autres termes, inscrire les origines attestées, puis les héritages et les circulations, les acteurs
porteurs dans leurs contextes politique, fonctionnel et économique, dans leurs débouchés doctrinaux ou
opérationnels. On examinera les rôles de passeurs (que peuvent jouer des administrations, des organisations, des
experts, des chercheurs, des traducteurs, des rédacteurs, des formations universitaires ou humanitaires…), les
jeux de diffusion, d’imposition, de réappropriation, les vecteurs (communication, guerre, financements,
publication…), les passages du domaine savant au domaine des praticiens et à celui des politiques, dans un sens
ou un autre, ou d’une discipline à l’autre.
1. Michel Agier (anthropologue, IRD et EHESS)
2. Laetitia Atlani-Duault (anthropologue, MC Université Lyon II),
3. Jean-Claude Barbier (sociologue, Directeur de recherche CNRS, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
CNRS, Centre d'économie de la Sorbonne)
4. Irène Bellier (Anthropologue, DR CNRS, LAIOS, IAAC CNRS / EHESS ; Institut Interdisciplinaire
d’Anthropologie Contemporaine)
5. Jean Copans (anthropologue, Université Paris V René Descartes),
6. Jean-Marie Harribey (Economiste, MC Université Bordeaux IV – GREThA– UMR-CNRS 5113 )
7. Barbara Harris-White (Politologue, Oxford University, Dept of International Development ; Queen
Elizabeth House),
8. Béatrice Hibou (Politologue, CNRS/CERI-Sciences Po),
9. Philippe Hugon (Economiste, Professeur émérite Paris X Nanterre.),
10. Michèle Leclerc-Olive (Sociologue, Centre d'Étude des Mouvements Sociaux (CEMS-IMM) de
l'EHESS; UMR8178),
11. Féderico Neiburg (Sociologue, Professeur d’Anthropologie Sociale – Départment d’Anthropologie –
Museu Nacional (UFRJ), Rio de Janeiro, Brasil)
12. Christian Palloix (Economiste, Professeur émérite, Université de Picardie Jules Verne – Centre de
recherche sur l’industrie, les institutions et les systèmes économiques d’Amiens (UPJV-CRIISEA),
13. Hélène Rivière d'Arc (Géographe, CNRS CREDAL),
14. Ebrima Sall (Sociologue, CODESRIA Dakar),
15. Patrick Schembri (Economiste, Université de Versailles St Quentin, C3ED, GEMDEV)
16. Jean-Fabien Steck (Géographe, Université de Nanterre, GECKO ; GEMDEV)
17. Bruno Théret (Economiste, IRISES, UMR 7170 CNRS- Université Paris Dauphine)
18. Michel Vernières (Economiste, Professeur émérite, Université de Paris 1 - MATISSE-CES et GEMDEV)
19. Christine Verschuur (Sociologue, IUED Genève)
1. Christian Azaïs (Socio-économiste, Université de Picardie Jules Verne, IRISES UMR 7170 Université
Paris Dauphine
2. Jean-Cartier Bresson (Economiste, Université de Versailles St Quentin (C3ED, UMR UVSQ-IRD).
3. Blandine Destremau (Sociologue, CNRS / GRASS),
4. Vincent Géronimi, (Economiste, GEMDEV, UVSQ, Economix)
5. Elsa Lafaye de Micheaux (Economiste, CES, UMR 8174, Université Paris I la Sorbonne – CNRS),
6. Bruno Lautier (Sociologue, IEDES – Université Paris I),
7. Jaime Marques-Pereira (Economiste, Université de Picardie Jules Verne – Centre de Recherche sur
l’Industrie, les Institutions et les Systèmes Economiques, d’Amiens (UPJV-CRIISEA),
8. Ramine Motamed-Nejad (Economiste, Centre d'Economie de la Sorbonne-Université Paris I).
9. Pepita Ould-Ahmed (Economiste, IRD),
10. Stéphanie Treillet (Politologue, IUFM Créteil-Paris 12),
11. Yves Viltard (Politologue, MC, Département de Sciences politiques de la Sorbonne, UFR 11, CRPS,
GEMDEV)
Les propositions de communication (d’une page au maximum), indiquant clairement vos coordonnées et
appartenance institutionnelle, le cadre dans lequel s’ancre votre communication (professionnel, recherche,
autre expérience…), sont à envoyer pour le 1er mars 2008 au plus tard, à :
colloquelesmots@gmail.com
Une réponse vous sera donnée avant le 15 avril, et les textes définitifs seront attendus le 15 octobre 2008
au plus tard.
Le colloque débouchera sur une ou plusieurs publications. La Revue Tiers Monde et la revue La régulation
ont confirmé qu’elles accueilleraient favorablement la publication de certaines des communications sous réserve
d’approbation par le comité de rédaction. Sont également envisagées des publications dans la revue Les mots et
Economie et Institutions.
segunda-feira, 12 de novembro de 2007
Como avaliar um projeto de pesquisa
Eu dei ontem um parecer de um projeto enviado ao National Sciencie Foundation (NSF), dos EEUU. O NSF é como se fosse o CNPq americano. A única diferença é que tem 20 vezes mais verba e atende a quase 1 milhão de pesquisadores.
Ao avaliar o projeto (que era por sinal muito bom e imenso; a verba mínima que se podia pedir naquele tipo de projeto - Carrier Project - é de USD 500.000), tive que responder a uma série de perguntas pelas quais gostaria de mostra-las aqui. Achei muito pertinente o critério deles. São dois blocos de perguntas e cada um deles com um campo para o referee escrever. É um formulário bem simples. Eles não pedem para contar os papers que a pessoa tem no curriculum, não falam de índices H e nem fatores de impácto de revistas.
Quem saber é se a pesquisa proposta é boa, se o cara sabe fazer o que propoe fazer, e se terá valor para a sociedade americana o resultado da pesquisa. Além disso, eles se importam com ensino. O projeto de pesquisa tem que vir junto com um proposta educacional, na qual a pesquisa ajuda o ensino e vice-versa.
Aqui em Pindorama, se o pesquisador diz que dá muitas aulas e está envolvido na formação de cérebros para o futuro, o pessoal do CNPq ja pensa assim: "ah, este cara desperdiça sua energia com aulas e não tem tempo de fazer pesquisa - projeto negado!"
What is the intellectual merit of the proposed activity?Potential considerations: How important is the proposed activity to advancing knowledge and understanding within its own field or across different fields? How well qualified is the proposer (individual or team) to conduct the project? (If appropriate, please comment on the quality of prior work.) To what extent does the proposed activity suggest and explore creative and original concepts? How well conceived and organized is the proposed activity? Is there sufficient access to the necessary resources?
What are the broader impacts of the proposed activity?Potential considerations: How well does the activity advance discovery and understanding while promoting teaching, training, and learning? To what extent will it enhance the infrastructure for research and education, such as facilities, instrumentation, networks, and partnerships? Will the results be disseminated broadly to enhance scientific and technological understanding? What may be the benefits of the proposed activity to society?
Cada item não tem um peso definido, como se faz no CNPq ou na CAPES. O referee é que decide o que ele acha ser mais importante para o projeto que ele esta julgando. O projeto que eu lí e revisei tinha uma excelente proposta de ensino de graduação, que depois irei comentar.
Leitor: o que você acha do estilo americano de avaliar projetos?
Será que podemos aprender algo com eles? Ou não precisamos? ...afinal, nosso parque científico e tecnológico esta indo as mil maravilhas, não é mesmo? (risos)
Mande seu comentário :o)
sábado, 10 de novembro de 2007
V Semana de Sociologia - UnB
O Departamento e o Programa de Pós-Graduação em Sociologia estarão realizado entre os próximos dias 12 e 14 de novembro a V Semana de Sociologia. As atividades ocorrerão nos auditórios dos Institutos de Humanidades e de Matemática. Serão concedidos certificados aos participantes.
"Cartografia Olfativa de San francisco Down Town", por Breitner Tavares.
Desde que cheguei a San Francisco passei reconhecer a cidade de vários modos, mas não estou muito interessado em reconhecer a arquitetura urbana pela formas e contornos que uma experiência visual mais imediata proporcionaria. Na verdade estou construindo um mapa olfativo/afetivo de São Francisco.
O clima semelhante ao mediterrânico, com algumas oscilações gera a necessidade de edificações com portas que possam vedar a entrada da umidade e, portanto do frio. Esse isolamento térmico é perfeito pra criação do que eu poderia chamar de “bolhas aromáticas”. As casas de madeira aquecidas a gás butanol se misturam com o cheiro da madeira e umidade o que gera um odor de coisa velha e apodrecida. Recordo-me que perguntei várias vezes. “Mas que cheiro é esse?” Normalmente a resposta era “cheiro? Que cheiro?” Mas de fato passado algum tempo aquilo que incomodava minha memória desapareceu do meu olfato.
Acho que as experiências mais extremas em relação à cidade e o cheiro ou em alguns casos seu “mau cheiro”.
Lembro-me dos primeiros dias utilizando o sistema de ônibus elétricos da cidade o MUNI. Normalmente ele ficava meio cheio, mas não muito. Latinos, Asiáticos, brancos, negros, velhos, crianças, jovens, homens de terno e gravata e mendigos. De fato, o MUNI é uma espécie de síntese da população de São Francisco. Toda essa gente reunida cria um cheiro peculiar, e às vezes bem intenso. Acho que esse foi o cheiro mais democrático que já senti na vida. E como em qualquer regime que divide opiniões, às vezes eu o achava inaceitável, especialmente quando eu notava algo meio parecido com vômito espalhado pelo seu assoalho. Isso não era muito raro, pois por aqui o arranjo das ruas obriga o veículo acelerar e frear bruscamente devido ao excesso de cruzamentos, algumas pessoas passavam mal e deixavam seu rastro. Ainda nessa semana eu sentei de frente para uma jovem garota. Ela era loira, olhos azuis abatidos e com uma velha maquiagem escura. Ela usava um velho jeans e moletom surrados. Ela trazia consigo além do ipod e fones de ouvido, um par de tênis em suas mãos pois ela estava calçada com uma sandália branca que revelavam seus pés e unhas com um esmalte lilás já surrado pelo tempo. Ela tinha um olhar vazio voltado pra janela. De fato ela só me evitava. Mas o tênis e o seu mau cheiro me davam uma pista do quanto ela já havia percorrido até chegar ao MUNI. Contudo, ninguém se manifestava afinal it wasn’t our business.
Já no Shopping Westfield, um dos mais caros e movimentados da cidade além de estar localizado num prédio dos anos 50, completamente reformulado, com alguns traços de neoclássico e art deco. Alí tive outra amostra da diversidade dos odores e aromas de San Francisco. Logo na entrada, fui recebido por um suave aroma de que lembrava algo semelhante a uma a baunilha. Na verdade, eu não estou bem certo de que tipo de cheiro era esse, provavelmente era o contagiante cheiro do consumo algo meio sweet dreams. O cheiro doce era algo meio, entorpecente. O mais curioso é que esse cheiro representava uma linha divisória entre o cheiro da rua, ocupada pela população mais ordinária da working class, e o espaço aquecido e seletivo do shopping mall.
Talvez o cheiro mais impessoal de São Francisco esteja no metro BART. O ambiente arejado das galerias e o ar condicionado dos vagões selecionam uma classe média. Blue collars, profissionais liberais aproveitam o tempo para lerem seu e-book em seu PDAs enquanto aguardam a estação desejada. O cheiro é simplesmente uma equação entre conforto status social. Por fim, na civitas contemporânea regida pela crença na nanotecnologia, ninguém fede nem cheira, a não ser um pouco de mofo.
Breitner Tavares é doutorando em sociologia pela Universidade de Brasília - UnB e bolsista internacional da Fundação Ford e Comissão Fulbright. Atualmente, desenvolve seu trabalho de pesquisa na Universidade de Berkeley – Califórnia, na condição de visiting scholar, no departamento de Estudos Étnicos. Breitner tem se dedicado a estudar formas de orientações coletivas em espaços segregados no Distrito Federal, como em Ceilândia-DF, cidade em que nasceu.
Doctorate student in Sociology at the University of Brasília – UnB. The author has a Ford Foundation International Scholarship and a Fulbright Fellowship. Nowadays, the author is a visiting scholar at Ethnics Studies department at UC. Berkeley - California. Breitner has studied about social presentation and its relationship with space in Brasília.
3ª Resenha de “Alguns princípios de estratificação social” - por Wilson Duarte.
A idéia que os autores defendem na presente obra e que perpassa todo o texto é a de que a estratificação social, uma vez que se encontra presente em todas as sociedades conhecidas, pode ser tomada como funcional a toda sociedade enquanto condição para sua existência. Não seria, portanto, para Davis e Moore só uma coincidência que todas as sociedades diferenciem seus membros em posições distintas em termos de status e de reconhecimento. Tais distinções se relacionariam, para eles, com aquilo que a sociedade considera mais importante do ponto de vista da sua própria existência.
Conceitos trabalhados:
Para Davis e Moore haveria dois determinantes da hierarquia das posições dos indivíduos numa sociedade.
O primeiro, que eles chamam de “importância funcional diferencial”, diz respeito à recompensa que cada sociedade atribui à pessoa pelo desempenho de determinado papel na estrutura social. Cada sociedade estimula por meio de uma retribuição a manutenção daquelas posições mais essenciais e, ao mesmo tempo, faz com que desse modo as posições menos importantes se desigualem quanto às primeiras em termos de desejabilidade e de reconhecimento.
O segundo determinante, por eles chamado de “escassez diferencial de pessoal”, ocorre por haverem poucas pessoas com talento natural para certas ocupações e por ser o preparo para algumas atividades bastante oneroso e árduo. Por ser pouco o pessoal qualificado para o desempenho de tais atividades, o valor que elas tomam em relação àquelas consideradas mais banais, cresce substantivamente e as torna mais bem recompensadas que as comuns. Essa escassez seria também responsável pela estratificação social por estar relacionada com a raridade de pessoas aptas a ocuparem tais posições e com a conseqüente valorização dessas sobre as demais.
Breve síntese do texto:
O texto começa colocando que não há nenhuma sociedade conhecida na qual não se façam distinções de classe e que o esforço da presente obra vai no sentido de explicar a estratificação de uma perspectiva da funcionalidade dessa para a sociedade. Segundo os autores, ocorre que toda sociedade tem uma necessidade intrínseca de situar e motivar os indivíduos dentro de sua estrutura e de acordo com aquilo que se lhe impõe como questão mais elementar à sua manutenção. Não é possível que todas as pessoas desempenhem o mesmo papel dentro de uma sociedade, pois tal situação a levaria ao desaparecimento. Assim, a sociedade diferencia os indivíduos na medida da sua necessidade de vida, dado que as dificuldades que se levantam são plurais e diversas.
A sociedade, desse modo, teria dentro de si divisões de papel cuja origem remonta à preocupação com a sua própria existência. E por meio de recompensas, conseguiria assegurar que sempre esses papéis seriam preenchidos pelos indivíduos mais adequados.
Os autores apontam que aconteceriam duas formas de diferenciar os indivíduos na hierarquia das posições: uma tem a ver com as recompensas que a sociedade dá aos que desempenham as funções mais importantes (como forma de estímulo) e a outra com uma escassez de pessoal – tanto por serem poucos os que possuem talento natural para certas posições quanto por ser privilégio de poucos o ter condições de alcançá-las. Essa segunda possibilidade faria então com que certos lugares sociais se tornassem raros e, em função disso, valorizados em comparação com os mais acessíveis.
Comentários, críticas e sugestões:
O pensamento dos autores é bastante propício e muito bem encadeado. Particularmente a idéia da recompensa como uma forma de incentivar e até mesmo garantir que sempre existam determinados papéis numa sociedade para que essa continue a existir faz bastante sentido e é muito pertinente.
No entanto, não me parece de todo oportuna a idéia de que certos lugares sociais sejam necessariamente ocupados pelos indivíduos mais qualificados. Isso porque antes mesmo de eles virem a nascer e se posicionar dentro de uma estrutura social, de certa forma seu lugar já está definido previamente e se faz representar neles por meio de uma educação específica do grupo, família ou comunidade de que venham, direcionando-os num sentido ou noutro e fazendo com que, posteriormente, ocupem o lugar que lhes reservava a sorte. Não teria nada a ver com uma qualidade inerente às pessoas que ocupam dadas posições, mas com todo um contexto social e econômico - de classe - que as gera.
Sendo assim, nesse ponto eu discordo dos autores, pois acho que a ênfase está muito mais na criação e no processo de socialização por que passam as pessoas do que em qualquer coisa que não diga respeito a isso. É provavelmente uma crítica ingênua e da qual os autores se desvencilhariam sem grandes dificuldades. Mas eu, mesmo da minha modéstia, não acho que seja menos pertinente por isso.
Wilson Duarte
(wilson-duarte@hotmail.com)
Graduando em Ciências Sociais - colaborador.
2ª Resenha de "Alguns princípios de estratificação" - por Laiza Spagna
No presente artigo os autores desenvolvem de uma abordagem estrutural funcionalista da estratificação social partindo da premissa de este mecanismo de diferenciação é condição necessária a qualquer estrutura social. Analisam, então, essa necessidade comum a todo sistema social, passando por seus princípios de fundamentação universais (mecanismos universais) e variáveis (formas de estratificação variam conforme o contexto social em que se encontram). A problemática do texto desenvolve-se sobre dois questionamentos: por que a cada posição corresponde em determinado grau de prestígio, e o que leva os indivíduos a assumirem certas funções; sendo as respectivas respostas complementares.
Para Davis e Moore a estratificação é um mecanismo necessário ao funcionamento regular da sociedade, pois corresponde uma estratégia formulada para que todas as funções demandadas sejam satisfatoriamente preenchidas. Dessa forma garante-se que a toda posição necessária ao equilíbrio social corresponda um determinado grupo de indivíduos interessados em cumpri-las. O que se dá porque cada posição traz um conjunto de deveres e direitos a reboque, oferecendo determinados benefícios e exigindo certos requisitos aos que a ela se dispõem. Para os autores, esses benefícios são as motivações que estimulam a pretensão às dadas posições sociais, e os requisitos são as formas de tornar algumas mais escassas, cerceando seu acesso, além de condicionar a ocupação das menos importantes (pelos inaptos a ocupar as mais importantes). Assim, cada posição exige determinados atributos individuais, ligados ao que os autores chamam de talento e treinamento, para que sejam desempenhadas com a diligência que exigem. E, conforme tais atributos sejam encontrados em maior ou menor abundância na sociedade, as respectivas posições são consideradas mais ou menos importantes.
Crítica:
O artigo traz um raciocínio complexo e bem fundamentado para uma nova abordagem da estratificação social: a interpretação funcional estruturalista, que é bastante interessante no sentido de se pensar a diferenciação socialmente observável como uma questão de necessidade do funcionamento do todo social, e não apenas como simples conseqüência das relações de poder. Entretanto carrega as limitações de sua escola teórica de origem: é muito complicado se afirmar uma estabilidade social proveniente da conformação harmônica de funções desempenhadas pelos integrantes do todo. A própria sociedade capitalista contemporânea, extremamente complexificada em termos de especializações complementares, traz um conjunto de contradições e conflitos internos não explicáveis por esse modelo. Logo, a simples complementação de funções não pode ser tida como garantia de equilíbrio social. A sociedade não pode ser vista como um organismo humano cujas partes se complementam e cujas necessidades devem ser satisfeitas. Vale ainda a crítica de Anthony Giddens, ao argumentar que explicações funcionalistas podem ser tomadas como descrições históricas de ações humanas individuais, insuficiente para explicar a causação dos processos específicos do todo social, que não pode ser interpretado como um conjunto de partes.
Laiza Spagna
Graduanda em Ciências Sociais - colaboradora.
terça-feira, 6 de novembro de 2007
1ª resenha de "Alguns princípios da estratificação" - por Pedro Paulo
Neste texto, os autores fazem uma analise de como a sociedade se utiliza de mecanismos de desigualdade social para incentivar a ocupação de determinadas funções dentro do “quadro social”. Afinal, todas as sociedades, independente do seu tamanho ou desenvolvimento tecnológico, precisam executar certas “funções” para que haja a sua subsistência e reprodução.
A sociedade necessita de indivíduos desempenhando determinados papéis para o seu funcionamento; segundo os autores, nem todas as funções são tão agradáveis de desempenhar quanto outras e nem todas as pessoas possuem qualificações para desempenhar certas funções; dessa maneira, a sociedade se utiliza de alguns “motivadores” para que os indivíduos mais aptos e mais qualificados ocupem essas funções. Através de um sistema de recompensas, a sociedade motiva os indivíduos. Essas recompensas podem ser: uma remuneração (salário) que garanta a sobrevivência da pessoa e o prestigio associado à função (que se refere à auto-estima do sujeito). Obviamente, as funções mais importantes e “necessárias” serão aquelas que vão “premiar” o indivíduo com um melhor salário e um maior prestígio (principalmente se comparadas a uma função de menor “importância”, seja porque essa função dispõe de muitas pessoas para executá-la, seja porque ela não é “socialmente estimada”).
Para estes autores, existem alguns determinantes para a “hierarquia das posições”; são eles: a importância da função para uma determinada sociedade e o treinamento e/ou o talento necessário para desempenhá-la. A sociedade, na verdade, somente necessita que uma função seja cumprida de forma satisfatória; nem todas suas funções, a despeito da sua importância, são recompensadas em proporção a sua contribuição para o funcionamento da “engrenagem social”. Dessa forma, se um cargo é facilmente preenchido, ele não precisa ser muito recompensado; por outro lado se é difícil preencher essa função, as recompensas para quem o fizer devem ser maiores. É importante lembrar que a posição de uma função na hierarquia, ainda assim, pode variar de acordo com os valores de cada sociedade, pois a despeito desses mecanismos, certas funções são mais desejáveis que outras (para a sociedade como um todo).
Em seguida outro fator é citado como importante para determinar a recompensa de uma função. Existem funções que requerem um treinamento especial, que pode ser longo e custoso, apesar de não ser necessária nenhuma capacidade mental ou talento extraordinário para exercê-las. Porém, esse longo processo de qualificação pode ser um entrave para que as vagas sejam “preenchidas”, daí, as recompensas devem ser suficientes para que valham o tempo despendido para a qualificação. (ex: médico)
Ainda segundo os autores, existem algumas funções principais em todas as sociedades, são elas: religião (toda a sociedade precisa de um sistema de valores religiosos) e o governo (que é indispensável e único, exercendo a violência legitima, mantendo a ordem, planejando e dirigindo a sociedade, etc).
O mecanismo de estratificação pode, às vezes, criar uma situação artificial de escassez para uma determinada posição, tendo em vista aumentar ainda mais o prestigio e as recompensas de uma determinada posição. Algumas posições, como já foi dito, podem necessitar de um talento especial ou treinamento. É comum que o acesso a alguns desses treinamentos e qualificações sejam controlados por alguns grupos, que tendem a manipular os mecanismos de acesso, de forma a aumentar o seu próprio prestigio.
Outra forma de distorção é o caso em que a recompensa por uma função é tão grande, que há um aumento excessivo da oferta de pessoas disponíveis, o que leva a uma desvalorização desta função, com a queda de seu prestigio e sua recompensa (ex: bacharéis em direto no Brasil). É interessante notar que este mecanismo pode ser perfeitamente explicado pela lei de oferta e procura.
Essas idéias sobre estratificação social são uma conseqüência lógica da divisão do trabalho social em Durkheim. Se cada vez mais as sociedades tendem a dividir o trabalho social, é lógico supor que essa mesma sociedade terá que dispor de mecanismos para articular essa divisão. Ao contrario de algumas correntes que consideram o trabalho dos grandes mestres da sociologia como mera “historia da ciência”, resignificar e recontextualizar seus trabalhos pode servir de grande ajuda nas análises de problemas recentes da sociologia.
Além disso, é importante pensar esses mecanismos como uma lógica intrínseca do funcionamento da sociedade; porém, mais importante é estar atento às nuances dessa idéia. Todas as sociedades tem valores que lhes são mais queridos, em comparação com outras sociedades. É fundamental ter isso em mente quando for fazer alguma analise baseada nesses conceitos; Além de usar recompensas materiais e sociais como incentivos para o desempenho de uma determinada função, não é raro que a sociedade apele para os possíveis “ocupantes” de um cargo em termos “valorativos”. Os indivíduos ocupam funções levando em conta os seus valores e aspirações, também.
Pedro Paulo Gonçalves de Araújo
segunda-feira, 5 de novembro de 2007
Para que as cidades ressuscitem
Fonte: Le Monde Diplomatique. Brasil. Edição Internet - Boletim 25 - 5/11/2007
segunda-feira, 22 de outubro de 2007
"O olhar de Mission 24th Street", por Breitner Tavares
sexta-feira, 19 de outubro de 2007
Diretrizes Urbanísticas para o DF
Diretrizes Urbanísticas para o DF
Comissão de Política Urbana do IAB-DF – Gestão 2006-2007
Coordenador
Componentes
Gilson Paranhos
Gunter Roland Kolsdorf Spiller
Jorge Guilherme Francisconi
José Carlos Córdoba Coutinho
Luiz Alberto Cordeiro
Otto Toledo Ribas
Sonia Helena Camargo Cordeiro
Introdução
Esse objetivo passa pela consideração de algumas exigências.
10 Diretrizes para a cidade
1- Preservação do Patrimônio
Em que pese a necessidade da preservação e valorização da área tombada de Brasília, há necessidade de se fazer algumas observações sobre como esta questão vem sendo tratada.
2- Aprofundamento do planejamento
Uma metodologia de planejamento territorial de Brasília, forçosamente, deve contemplar as seguintes escalas: a. metropolitana, micro-regional (bacias hidrográficas, conjuntos de regiões administrativas); b. urbana (cidades e núcleos urbanos que tenham identidade própria); c. bairro; d. áreas de vizinhança e e. edifício. Eixos de transporte e malhas viárias estruturadas devem ser também contemplados.
O planejamento do DF não pode se limitar ao mero estabelecimento de áreas de expansão ou a uma simples acomodação dos conflitos existentes. Um ordenamento estruturado do território somente poderá ser alcançado através de criação de eixos de circulação que articulem e estruturem o transporte público e a concentração de atividades urbanas e unidades habitacionais.
Os corredores de transporte são fatores privilegiados de ordenamento territorial e revitalização da cidade. Eles apresentam a oportunidade de criação de áreas habitacionais para grupos de renda que hoje são atendidos pela oferta de condomínios irregulares. Um exemplo de intervenção seria a densificação e diversificação de usos ao longo de vias como a Estrutural, a EPNB, a EPTG e a EPIA. Alguns desses eixos experimentam um acelerado processo de alteração e já foram analisados, em certa medida, no PDOT. A EPTG e a EPIA, tratadas como grandes e modelares parques urbanos lineares, poderão atuar como catalisadoras de um processo de descentralização das atividades no DF. Outra questão a ser contemplada é a da localização e distribuição de novas áreas de emprego. A tendência de localizá-las em áreas centrais ou próximas do Plano Piloto tem sido uma constante que deve ser alterada. A localização da Cidade Digital, por exemplo, nas cercanias da ponta da Asa Norte, vai na contramão de uma distribuição mais harmoniosa dos empregos no território do DF.
3- Construção de uma cidade mais humana
A consideração das necessidades dos diferentes interesses da sociedade implica em uma análise de conjuntos de atributos que condicionam a estruturação dos espaços urbanos e o seu uso pelos diversos segmentos da população. O primeiro desses atributos é representado pela acessibilidade e mobilidade. Tanto uma como a outra devem ser asseguradas para todos os residentes e usuários. O segundo refere-se ao conforto e à segurança que hoje, mais do que nunca, são qualidades obviamente importantes. O terceiro e último atributo é a sociabilidade, que garante o sentido de vizinhança, cooperação e interação da população. Sociabilidade, conforto e segurança e especialmente a acessibilidade e a mobilidade, são atributos relacionados com os usos do solo e com a maior ou menor centralidade das atividades urbanas.
4- Transporte público
A consideração de atributos como a acessibilidade e a mobilidade se apóia em uma adequada combinação de alternativas de circulação (vias de pedestres, ciclovias e sistemas de transporte público) tendo como um dos seus principais objetivos a redução da importância relativa do automóvel. O transporte e o trânsito de veículos motorizados são variáveis imprescindíveis na elaboração de planos e projetos urbanísticos. Se por um lado não se pode ignorar a presença, importância e impactos do automóvel, sua utilização, entretanto, deve ser bem administrada. O automóvel deve ser compatibilizado com as necessidades do pedestre e subordinado à forma e valores de uma necessária urbanidade.
A administração de um uso mais racional do automóvel conta hoje com um repertório de medidas que pode ser eventualmente utilizado com esse objetivo. Paralelamente à uma indispensável melhoria do transporte público são utilizados, em várias cidades do mundo, instrumentos como a prova da possibilidade de estacionamento por parte dos proprietários de veículos, a taxação da circulação e do estacionamento em determinadas áreas, a diminuição dos tempos máximos de estacionamento e o incentivo ao transporte não motorizado.
5- Padrões Urbanísticos
A elaboração do modelo de estruturação urbana de Brasília implica na definição de padrões urbanísticos e viários próprios e específicos. O modelo seria sustentado por bulevares estruturados a partir das atuais estradas-parque com trânsito controlado por semáforos. Estas são como que uma marca registrada da cidade e de sua escala bucólica. Os bulevares atenderiam a critérios urbanos e ambientais e contariam com amplas entrefaixas verdes que devem ser providas de equipamentos de lazer e esporte. Estes bulevares funcionariam como corredores urbanos com alta densidade habitacional e de serviços. Eles seriam também dotados de calçadas amplas para pedestres, ciclovias, estacionamento para motos, além de faixas exclusivas para a circulação de veículos de transporte público.
Entre os eixos ou corredores a receber esse tratamento podem ser citados a EPÌA, a EPTG e o que corta a Ceilândia, ao longo da linha do metrô. Outros eixos podem vir a ser criados ou definidos. Outro ponto a ser ressaltado é o da necessidade de uma atenção especifica para a construção de calçadas. A construção de uma rede cicloviária para deslocamentos de trabalho e lazer também complementaria a definição do modelo. Os eixos contariam com um adensamento habitacional, comercial e de serviços qualificados.
A utilização desses padrões deve atender ao conjunto de atributos anteriormente referidos. Ou seja, deve considerar às exigências dos atributos da sociabilidade, do conforto e segurança e da mobilidade e acessibilidade. Quanto a este último atributo é especialmente importante o atendimento das demandas e necessidades do pedestre, do ciclista, bem como a oferta de transporte público.
O não ao rodoviarismo deve ser enfatizado. Ruas não são rodovias. Com a possível exceção do eixo rodoviário do Plano Piloto, as vias que cruzam áreas urbanas não podem ser prioritariamente concebidas como rodovias. Atendendo também aos atributos da sociabilidade e do conforto e segurança elas não podem ser apenas tratadas com a única intenção de fazer o trânsito fluir. Avenidas e ruas não podem ser projetadas somente para o deslocamento de veículos motorizados. Elas cumprem também outras importantes e imprescindíveis funções. Devem também ser utilizadas como espaço para caminhadas e oportunidades de encontro e relacionamento. Elas também possibilitam o acesso e a existência de toda uma complexa gama de atividades da cidade.
A consideração dessa perspectiva é imprescindível para o devido equacionamento da questão da circulação de veículos motorizados. É imprescindível garantir a segurança de pedestres, ciclistas e motoristas. Propugna-se aqui uma progressiva mudança na cultura do uso do automóvel. Enfim, caminhar na direção de uma cidade em que o automóvel seja domesticado como falava Lucio Costa no Relatório do Plano Piloto de Brasília.
É de fundamental importância se ter uma absoluta clareza no estabelecimento de predominâncias em situações de conflito entre veículos motorizados, pedestres e ciclistas. Há situações em que será necessário assegurar a predominância do domínio do pedestre sobre faixas em que também circulam automóveis. Os acidentes de trânsito constituem hoje uma pesada carga em termos de traumas pessoais e tragédias familiares. Não se pode também esquecer custos sociais e econômicos expressos em crescentes despesas hospitalares, horas de trabalho desperdiçadas etc.
6- Polarização e centralidades
Uma maior densificação habitacional e a simples distribuição de atividades ao longo das vias de transporte não serão suficientes para a consecução de uma estruturação urbana mais adequada. Comércio e serviços podem e devem ser mais intensamente concentrados e articulados com os pontos de acesso ao transporte público (paradas de ônibus, estações de integração etc.). Isto oferecerá uma garantia de eficiência do sistema de transporte e possibilitará a constituição de áreas habitacionais e o fortalecimento equilibrado das atividades. Até o presente momento ainda não houve um aprofundamento da questão das centralidades metropolitanas e da distribuição hierárquica das atividades comerciais e de serviços. Quais as centralidades que devem ser construídas, reforçadas, promovidas ou desestimuladas? Metrópole, núcleos urbanos, bairros e áreas de vizinhança expressam diferentes escalas de centralidade e acessibilidade. A superação das discrepâncias entre áreas centrais e periféricas deve-se apoiar na integração e articulação dos diferentes centros e subcentros da cidade. Ele tem um papel político, cultural e funcional a cumprir; A elaboração de diretrizes urbanísticas implica na necessidade de hierarquizar centralidades com papéis e funções diferenciados. Uma possível tipologia básica para orientar o ordenamento territorial em Brasília comportaria as seguintes situações, listadas em ordem decrescente de importância e complexidade:
a - centros de interesse metropolitano, dotadas de estações de metrô, outros modos de transporte de massa ou ainda terminais de integração e transbordo. Seriam centros articulados com áreas de grande densidade habitacional e contando com uma complexa, intensa e ampla oferta de comércio e serviços;
b - centro de bairro, constituindo centralidades comerciais de médio porte, integrados com estações de metrô e outros sistemas de transporte público;
c - centros locais em áreas de vizinhança, articulados com pontos de parada do sistema de transporte público. Neles estariam agrupados comércio, serviços e equipamentos locais;
d - pontos de apoio, no extremo do espectro, integrados a pontos de ônibus mais significativos, contariam com quiosques de prestação de serviços, sanitários, bancas de jornal, pequenas lanchonetes etc.
7- Áreas de Vizinhança
A identificação da cidadania com a cidade se faz através de suas áreas de vizinhança (escala residencial). A cidade só pode ser compreendida como a soma de suas diversas frações. A consecução de objetivos relacionados com os atributos da Sociabilidade, dos usos e atividades, do conforto e segurança e da acessibilidade apresenta algumas implicações. Ela leva à recomendação de que áreas de vizinhança devam ser compactas e de uso do solo misto. Áreas de vizinhança, novas ou existentes, precisam ser dotadas de centros locais (escala gregária) onde se instalariam atividades comerciais, equipamentos públicos, escolas e áreas de trabalho.
Na escala das áreas de vizinhança merecem especial atenção à necessidade de espaços públicos seguros e confortáveis que possam encorajar seu uso compartilhado pela população. Calçadas e vias de pedestres constituem um elemento de extrema importância na construção de uma desejável urbanidade. Áreas de vizinhanças não unidades geográficas isoladas. Elas continuamente interagem com as demais áreas da cidade. Para uma maior acessibilidade recomenda-se também que elas sejam estruturadas segundo um gradiente de densidades (habitacionais e construtivas). Maior densidade no centro e menor nas áreas mais afastadas. Mesmo tendo um caráter local, áreas de vizinhança não devem ser forçosamente paroquiais.
Sua articulação e integração com o restante da cidade são possibilitadas pelos centros de atividades. Para a consecução dessa possibilidade, os centros de atividades devem: ser localizados a uma distância máxima de dez minutos de caminhada do restante da área; serem articulados com o transporte público; contar com uma estrutura viária que favoreça a acessibilidade e mobilidade de todos os grupos sociais (especialmente daqueles que não podem dirigir, como idosos, crianças e portadores de incapacitacões). A localização das escolas tem também sua importância para que possam ser alcançadas, com segurança, a pé, de bicicleta e por transporte público;
8- Preservação e valorização do Ambiente
É urgente a adoção de intervenções urbanísticas de preservação e valorização do meio ambiente. Brasília, planejada por Lucio Costa, é uma cidade cujas características diferem das demais metrópoles e cidades da América Latina e do mundo. A experiência das relações do Plano Piloto, integrado harmoniosamente no ambiente, possibilita consolidar um modelo inovador de padrões urbanos e ambientais.
Esta experiência deve ser contraposta ao quadro bastante negativo do restante do território. O DF enfrenta uma situação caracterizada pela deterioração ambiental decorrentes de uma expansão urbana descontrolada, dispersa e de baixa densidade. A adoção de uma estrutura urbana, mais densa e compacta, pode sanar esta última tendência sem prejuízo das qualidades ambientais que caracterizam o Plano Piloto (escala bucólica). Outras ações possíveis para o DF incluiriam:
a - Valorização e proteção ambiental das áreas ás margens de cursos d'água. Criação de parques lineares ao longo dos córregos, aliando os objetivos de proteção dessas área vulneráveis de fundo de vale à utilização sustentável, com atividades de lazer lúdico e contemplativo, promovendo o sentimento de afeto da população. Lançamento de vias marginais intensamente arborizadas ao longo desses parques, como estratégia de delimitação entre áreas de interesse ambiental non aedificandi e áreas parceláveis e edificáveis do entorno. Criação de trilhas de pedestres e ciclovias interligando espaços com diferentes intensidades de utilização e conservação ambiental ao longo dos parques lineares.
b - utilização universal de critérios e regras que possam reforçar o princípio da sustentabilidade (reuso de águas servidas, aproveitamento de águas pluviais, maior permeabilidade do solo, redução da emissão de gases-estufa na atmosfera; reciclagem e remanejamento de resíduos sólidos; aquecimento de água por energia solar e outras medidas de economia e racionalização do consumo de energia etc.);
c - melhor qualificação da rede de parques e reservas naturais. Parques vivenciais, praças e grandes equipamentos de esporte e lazer devem ser localizados tendo em vista sua acessibilidade e integração com os diferentes segmentos urbanos. Independentemente do seu porte, eles não devem se constituir como unidades distantes, isoladas e desarticuladas das áreas urbanas.
9- Ambiente construído
A arquitetura é uma dimensão importante que não pode ser desconsiderada no planejamento do território. Ela deve ser necessariamente projetada como parte integrante da cidade para que se obtenha um ambiente edificado de melhor qualidade. Planos diretores tradicionais não são suficientes como instrumentos para a ordenação do território. A proliferação de uma cidade de muros é um exemplo desta insuficiência. Valores associados à configuração dos espaços públicos também são importantes. Há que se projetar arquitetonicamente a cidade, seu espaço público, área por área.
É importante assegurar um predomínio do interesse coletivo no lançamento e construção de edifícios públicos e privados. Edificações, públicas ou privadas, têm implicações urbanas que não podem ser menosprezadas. Cada edificação é um elemento da configuração dos espaços públicos. A cidade, fisicamente, resulta da conjugação dos seus espaços públicos. Como a vida coletiva é estimulada por este espaço eles devem ser facilmente compreendidos pela população.
O projeto de cada edifício deve sempre levar em consideração os prédios e construções vizinhas. A cidade ganha quando novas edificações observam e levam em conta o ambiente natural e construído onde estão situadas. Normas urbanísticas que assegurem que cada edifício esteja adequadamente inserido no seu entorno contribuiriam para a melhoria da qualidade de vida.
Quanto aos edifícios públicos faz-se necessária uma releitura, reafirmação e adequação do princípio da escala monumental utilizada por Lúcio Costa no Plano Piloto de Brasília. Edifícios públicos significativos devem ser localizados e projetados considerando sua importância simbólica para reforçar a existência de identidades comunitárias e valores democráticos.
10 – Gestão do Planejamento
Brasília, como outras capitais, tem uma pesada carga política e ideológica, mas é também o lócus de conflitos enriquecedores. Seus avanços ocorrem através do conflito de interesses e da luta pelas benesses decorrentes das oportunidades criadas. Seu planejamento é necessariamente uma elaboração coletiva. Suas metas não devem ser expressões particularizadas de grupos, partidos ou interesses setoriais. Submetidas a um amplo debate político elas seriam idealmente construídas a partir de objetivos suprapartidários. Elas devem ser assumidas pelo conjunto ou maioria da sociedade. Esse propósito é idealmente expresso através de um paradigma urbanístico e um modelo de estrutura urbana que oriente a construção da cidade que se quer no futuro. Não se exclui a possibilidade de divergências e manifestação de interesses partidários. Estes se expressariam no detalhamento, ritmo e processos de aplicação das suas diretrizes. Em outras palavras o Plano Diretor é uma matéria de interesse mais do Estado que de Governo.
O Plano Diretor da cidade como elemento básico da política de desenvolvimento e de expansão urbana é o instrumento de gestão que orienta as atividades de administradores urbanos, públicos e privados. Como tal, ele deve ter uma visão estratégica de futuro, para garantir sustentabilidade ao desenvolvimento, com uma dimensão orientadora do desenvolvimento e uma dimensão de ordenamento territorial. Este marco é reforçado pelas diretrizes de planejamento participativo determinadas pelo Estatuto da Cidade. No DF Projetos setoriais ainda são lançados e desenvolvidos sem uma devida articulação e rebatimento com uma diretriz maior. A superação desta prática é imperiosa para que a gestão pública do território seja o objetivo central do sistema de planejamento territorial do DF. Cabe ainda salientar que o Brasil é signatário das Agendas Habitat e 21. O Plano Diretor, por ser o instrumento básico da política de desenvolvimento e de expansão urbana, com uma visão estratégica do futuro, deve também incorporar as recomendações dessas duas Agendas.
É necessário que o planejamento territorial avance definindo diretrizes e disponibilizando instrumentos para todos os gestores urbanos. O Plano Diretor da cidade é o instrumento maior de formulação e determinação das condições urbanísticas da cidade. Como tal ele não é um instrumento a ser utilizado exclusivamente pelo poder executivo e pelo poder legislativo. Para que haja uma real consecução de seus objetivos ele é também deve ser assumido por outros atores. Habitantes da cidade, empresas e entidades privadas são também interlocutores imprescindíveis. O Plano Diretor é um instrumento de orientação necessário para o pleno exercício dos seus direitos e deveres.